mardi 21 septembre 2010

Sudden beat of the boys

Trois jours pleins, quatre membres d'un groupe, deux amis manieurs d'outils, de bons conseils venant de partout, un ciel bleu, des visites "surprise", l'impression que tout était à sa place, que tout était normal, que c'était la bonne chose à faire, la meilleure affaire du week end, de tous les week ends, le sentiment d'être au bon moment au bon endroit, allez va, on arrangera ça à l'édition, on coupe, on colle, attend, je vais refaire la prise, on double les voix, on refait dix fois, quinze fois une tourne jusqu'à ce qu'elle soit parfaite, on coupe, on colle, on enregistre, on écoute, on acquiesce, on doute, la moue dédaigneuse, je peux avoir plus d'instru dans le casque s'il vous plait, ah ça sonne, mais vous voulez en faire trop, c'est comme d'habitude, venez avec les idées claires la prochaine fois, vous êtes sûr que c'est une bonne idée? et si on faisait comme ça? écoute, c'est pas le moment de faire de l'édition, on va privilégier les prises d'instruments, les voix on pourra les faire plus tard, dans ta chambre, aux larsens ou dans la forêt, ah oui, tiens, je vais tenter une harmonisation, c'est pas mal, mais je rajouterais bien des claps, et puis ça, on le fait sonner avec une putain de reverb derrière, ouais, attention c'est parti, ça va être à toi, OVER.

lundi 13 septembre 2010

des besoins aux antipodes

Il n'ouvre pas sa bouche quand il parle et quand enfin il l'ouvre alors que j'ai perdu tout espoir, c'est le sourire de Nosferatu relayé par deux yeux vitreux qui se dessine, quinze ans de substances ça laisse des traces, allez encore ce soir des bébés shit seront conçus dans des nuages de pneus et de tchernobyl, deux neurones à vingt ans, déjà, incapable de compter juste, tu titubes en descendant, tu occupes 4m² pour te mouvoir, c'est décevant, je scinde mon cerveau en deux jusqu'à l'épuisement et puis finalement force mes neurones à être attentif à un (et non trois) bpm pour servir des bières à la vitesse de la lumière, au royaume des dératés, le sobre est roi, un peu de mal à comprendre ce mode de vie, mais tant que leur groupe existe, ils ont raison, ils sont de grands consommateurs en fait, un corps poubelle réceptacle à émotions faciles, mais non gratuites, un sérieux coup dans le nez, quand ce n'est pas tout le visage qui est marqué, une masse inerte et peu fiable, inerte jusqu'au prochain voyage, ça négocie petit, ça joue sur les sentiments, ça connait son image, ça joue un peu avec, prendre 30 ans en dix ans tout en en étant responsable c'est un peu con, mais je ne t'en veux pas, tu m'inspires de la tristesse plus que de la haine, t'es inoffensif au fond, tu pollues un peu, même si tu rales contre les 4x4 et les multinationales, avant de tirer sur eux, retire la grosse canette que t'as laissé sur le bord de la route, après tout, je suis bien content de cette nuit étoilée, j'ai servi autant de bière aux 1300 personnes qu'il y a d'étoiles dans le ciel, j'aime exagérer, tu le sais, c'est ma passion, mon dada, pour être précis et fidèle, je suis là comme bénévole, et nous allons parquer 1300 gugusses défoncés dans une cour, avec 1000 litres de bière et 1.000 watt de Trance pendant 10 heures, ce sera une façon de récolter des fonds pour l'association des enfants de Bombay, pourquoi pas. Pourquoi pas. Donc, en gros, ici on organise un dématage collectif pour récolter des fonds pour une organisation humanitaire. Moi, j'ai besoin de me défoncer, toi, t'as besoin de manger, on fait un deal?

Mondkopf - libera me (Venturi "too late" RMX)

Latest tracks by Venturi

a new dawn?

Cache Rules Everything Around Me from Evan Roth on Vimeo.

from right to left

au début était BLU