mercredi 25 juin 2008

C'est le jour des Georges!

Enfin une bonne nouvelle dans tout ce marasme

Burp Reynolds
Jean Claude Mandale
Simone d'Abreuvoir
Polémique Victor
Tom Select
Gwyneth Pochetronne
Jean Paul Fart
Tom Select
Nicky Larsen
et Pete Sampler

Nous souhaitent une excellente journée

seynète

Planète Terre
Continent européen
France
Annecy
Quartier des fins
Tour Galbert
14h16
Un homme moustachu, balade sa petite trentaine en t-shirt-bermuda-claquette-lunettes-de-soleil et rentre dans la cage d'ascenseur au rdc de la tour.
un oeil averti aurait remarqué le changement de teinte au niveau barycentrique du corps du moustachu: son slip de bain n'a à cette précise pas fini de dégorger l'échantilon d'eau qu'il retient du lac.
A l'intérieur, un homme proche de la quarantaine, fleurant bon, habillé d'un complet veston-cravate.
Notre deuxième homme a les yeux qui lui sortent de la tête lorsqu'il aperçoit l'homme moustachu rentrer, il dévisage l'homme moustachu de haut en bas, par deux fois et a du mal à s'en remettre, visiblement.
L'homme moustachu le regarde pendant environ dix secondes en machouillant un truc.
...
ils ne se disent rien
...
la porte de l'ascenseur se ferme

Dans l'ascenseur il y avait un homme qui a tout à gagner, et un autre qui n'avait rien à perdre

mardi 24 juin 2008

éclaircie passagère

Je crois que les plus beaux moments de ma vie ont été les découvertes de vastes champs musicaux.
Oui.
Ceux qui s'étendent très loin, à perte de vue. Ce sont les trouvailles de sources mélodiques, que l'on sait inépuisables, qui finalement nous nourrissent.
Les écoutes sont infinies, ou presque. C'est l'impression d'avoir un monde à chaque fois à explorer. Le morceau, sur quatre ou cinq minutes, n'est pas un objet fini, mais bien le relais vers un autre morceau, on rentre dans le cercle, et c'est celui que l'on veut.
Ces sources te feront passer la pilule, t'auras même envie de prendre des vessies pour des lanternes...
Mais
Le problème est qu'à des moments, j'oublie que ces sources existent.
Et ça, c'est un peu con

consistance

En haut de l'échelle, la machine, c'est pas Sigourney Weaver qui la commande, c'est un bras articulé, il faut y aller, piloter la griffe, le chargement arrive bientôt, pour avancer il faut reculer, normal, ben oui, gros con, rappelle toi la veille, lui, elle, l'autre, t'en pouvais plus de lui parler, t'as tout le corps qui réagit contre ce que tu fais, donc tu tombes, normal, ben oui, gros con, il n'y a plus rien à se dire, pas la peine d'en rajouter, ferme la un peu, le médiocre de répétition, c'est pas une vie, on traine notre ennui ensemble donc, normal, ben oui, gros con, la numérologie en pré-buzz, sondage: trois personnes sur trois veulent une analyse plus poussée, mon numéro c'est le onze, un éphémère laisse sa mue sur ton épaule, mais ça ne vaut pas le coup d'être dit, trente mille projets, cent quinze millions d'idées, demain j'arrête tout, allez, sinon, donne, n'aies pas peur, allez, donne, ben oui, normal, grosse conne.

lundi 23 juin 2008

rien

Aujourd'hui
Je croise un corbeau (mon animal fétiche) mort, il s'est fracassé le crane sur une vitre
Je suis de très mauvaise humeur
Je suis en motivation -100% pour tout ce qui touche de loin ou de près à mon activité professionnelle
On ramasse des menaces par des malheureux missionnaires dont ce n'est pas vraiment le travail
Les vrais responsables sont en cavale
On les connait
et des types qui font copain-copain essaient de te subtiliser ce qu'ils n'ont pas
Un bout de barback à se partager à cinquante, forcément il y a de la nervosité
La descente continue...

je pourrais écrire sur le sentiment d'inutilité, au moins ça serait utile

malheureusement, à forte dose, ce sentiment plombe le gaillard

je me fatigue à m'inventer des batailles

heureusement, mes nuits sont plus belles que mes jours
et mes week ends, de vrais marathons, où il me faut toute la semaine pour récupérer

je pense avoir besoin de vacances, genre quatre mois

mardi 17 juin 2008

utile

Mercredi et Jeudi dernier
Pour la première fois depuis très longtemps
dans mon activité professionnelle
je me suis senti utile
j'ai laissé libre cour à ma générosité
parlé de longues heures de sujets intéressants
à des gens qui avaient réellement besoin de mon point de vue
j'ai aussi approché les faiblesses des uns,
les forces des autres
conseillé, débattu, échangé, donné
deux jours durant, au milieu des étudiants

mardi 3 juin 2008