vendredi 26 novembre 2010

il y a des jours comme ça

Bonjour à tous,

Mon dernier jour à *** ****** est arrivé !
Splinter cell Chaos theory, Splinter cell double agent, Driver5, Emergency Heroes, Assassin’s creed 2 et pour finir en beauté Assassin’s creed Brotherhood, je suis évidemment très très fier d’avoir participé au développement de ces jeux. Pour la petite histoire, c’est le jeu vidéo (sim city) qui m’avait donné envie d’étudier l’architecture & l’urbanisme…et c’est mon diplôme d’architecte qui m’a permis de travailler dans le jeu vidéo. Quoiqu’il en soit, c’est une très belle histoire qui se termine !

Je vous quitte pour me consacrer à mes projets personnels qui tourneront autour de la musique, du graphisme et du cinéma.
J’ai été extrêmement ravi de travailler avec vous tous pendant ces 6 années…j’ai connu une très belle aventure humaine, entouré de gens talentueux, passionnés et amicaux.

Je vous remercie tous très chaleureusement, et vous souhaite le meilleur pour les projets à venir !

mercredi 10 novembre 2010

ZÜBER

une histoire de confiance (1)

Tu entre un jour dans un groupe, une organisation humaine, ils sont nombreux, très nombreux, ils sont presque trois milles, mais tu n'en vois que soixante dix. On te présente, tu n'arrives pas à mémoriser tous les prénoms, mais ce n'est pas grave. Plus tard, tu ne te souviendras que d'une ou deux personnes que tu as trouvé remarquables. On te montre ton siège, tu t'assois et deux ou trois personnes viennent t'expliquer des choses, ces choses mêmes que tu devras accomplir avec maîtrise très prochainement. On te laisse là, à ta tache, tu es dans l'euphorie de la découverte. Tu es frais, très frais. Tu fais beaucoup d'erreurs, mais ce n'est pas grave, tu es jeune, on te pardonnera. Tu fais tes premiers essais, ceux qui te semblent bon, tu es tellement toi même et ça se voit dans le résultat. Le choc d'un homme et de l'organisation est apprécié mais partiellement, on te demande de te rabattre plus sur l'essentiel de ce qui t'es demandé. Tu es d'accord, tu veux prouver que tu es capable de t'adapter. Alors, tu te creuse la tête pour arriver à contenter la demande. A côté de toi, d'autres personnes débutent, leur profil est différent du tiens, mais ensemble nous serons plus tard tous performants à notre manière. Tes essais sont de plus en plus concluants, tu as montré ton talent d'adaptation en promouvant tes capacités, maintenant il est temps de passer aux choses sérieuses. Viens alors la première demande officielle, et cela, sans filet. Tu es rentré maintenant dans le vif du sujet, tu viens d'obtenir ton premier projet. Tu es fier de toi, tu t'es prouvé que tu étais apte à travailler pour l'organisation dans laquelle cela te disait bien de travailler il y a quelques semaines. Tu es ce qu'on appelle la bonne personne au bon endroit au bon moment. Tu es très appliqué, à la limite du zèle, tu apprends encore en même temps que tu crée ce qu'on ta demandé. On te renvoi une image positive, tu as trouvé ta place dans le collectif et on te donne des sobriquets flatteurs. Quand tu rentre le soir chez toi, tu as le sentiment d'avoir accompli ta journée et cela te rend heureux car cela ne t'était pratiquement jamais arrivé avant. Tu te pose moins de questions, du moins toutes celles qui te hantaient par le passé. Tu es persuadé d'avancer, en ce groupe, par ce groupe. Le temps passe très vite, et tu arrive à la fin du projet. Ton bilan est très positif, mais on te reproche tout de même une faute qui te semblait inoffensive, en y réfléchissant bien, tu trouve finalement que c'est une erreur de jeunesse professionnelle. On te le reproche quand même. Bien, passons. Te voilà maintenant au cœur de l'organisation, tu commences à comprendre comment tout cela fonctionne, à l'opposé, tu ne saisi pas l'origine de certains blocage. Tu t'étonne de la sur importance de certaines personnes par rapport à d'autres, tu balai de ta vue les collègues blasés, car de toute façon, tu ne seras jamais comme eux. Tu ne préfère pas les écouter, préférant leur présence dans les moments en dehors du travail. Viennent alors les premiers objectifs personnels à atteindre. Tu travailles bien, cela est reconnu, mais il va falloir donner davantage mon petit bonhomme. C'est une douce mise en garde, tu entrevois l'avenir de tes efforts. Un sprint de quelques mois ne suffit pas. Il va falloir être endurant. Le deuxième projet est déjà là. On te confie davantage de responsabilités. Officieusement. Car ton grade est toujours le même. Et quand bien même, il n'existe pas de grades ici, te dit on. Fort et fier de cette nouvelle tache, celle là, plus grande, tu développe tes compétences au sein du groupe, avec toujours la même application. De fortes têtes se font évincer du groupe. C'est vrai, elles ne répondaient plus à la demande. Tu trouve cela vache, mais au final bénéfique pour les deux parties. Ils étaient très compétents pourtant. Bon, passons. Tu découvre davantage d'esprits blasés. Tu n'en soupçonnais pas autant. Ils sont bien vingt pour cent de l'effectif. Tu es triste pour eux, un peu. Quelque chose les retient ici. Le projet touche à sa fin. Tu es content de ton travail, mais tu n'es pas très content du résultat global. Si cela ne tenait qu'à toi, tu aurais plutôt fait comme ci ou comme ça. Tu trouve que certaines personnes ne devraient pas avoir autant de responsabilités. A ton échelle, tu as pu observer des défauts dans le processus de fabrication et les faire remonter. Tes observations sont juste, ou du moins, elles se recoupent avec d'autres observation de la même teneur. Cependant, ce qui aurait pu être évité ne l'a au final pas été. Un jour tu atteins le nirvana professionnel, car les très hautes instances ont remarqué que ta solution était la meilleure, celle qui pouvait sauver le projet. Tu reviens le lendemain de la nouvelle et tu t'étonnes de ne pas avoir le moindre merci, la moindre petite tape sur l'épaule pour saluer la qualité de ton travail. Tu apprendras un peu plus tard que les lauriers sont attribués collectivement et que les blâmes sont personnels. Dans ce deuxième opus, tu ressens une légère lassitude, très vite évincée par ta conscience professionnelle. On ne fait pas tout le temps ce qu'on aime mon garçon. Tu décide alors de combler ce vide en promouvant ailleurs tes talents. Une ou deux opportunités extérieures te donnent raison. Tu es plus que jamais, at this very moment, la bonne personne au bon endroit au bon moment. Ton talent appliqué à ta profession te fais voyager, te fais publier, tu es écouté, plébiscité, salué pour ton travail. A ton retour, beaucoup de choses ont changé. La tête de l'organisation a changé. Une nouvelle politique, de nouvelles personnes, toujours les mêmes blasés. La suite reste prometteuse...(à suivre)

mardi 9 novembre 2010

une histoire de confiance (2)

On te confie une nouvelle tâche. Elle va t’amener à voyager beaucoup. Tu vois ça d’un bon œil, car c’est un peu ce que tu cherche comme mode de vie. Tu commence à collaborer à distance avec des personnes importantes. On te fais venir souvent, tu expliques ton travail, tu apportes des solutions à leurs problèmes. Cependant, au bout de quelques mois de travail avec eux, tu t’aperçois que rien n’avance, ou plutôt que tout recule. Les collaborateurs étrangers sont très heureux que tu passe les aider, ils se montrent ouverts et réceptifs à tes conseils. Après ton dernier retour, tes contacts se font de plus en plus rarement, tu ne retourneras plus travailler chez eux. Tu constate une énorme différence entre les rapports à distance et en face à face. Tu imagines alors que cette collaboration n’est qu’en surface, pour nous occuper. Ce n’est évidemment pas ça. Un jour pourtant, on te propose d’aller travailler là bas pendant quelques mois. La communication à distance étant très difficile à entretenir, on décide de te démobiliser là bas. Conscient du fondement de cette volonté de la part de tes supérieurs, tu échafaude un plan qui te permettra de rester et de continuer à travailler efficacement. Tu es déçu, car ce plan est à peine considéré. Personne ne te répondra, personne ne te prouvera que ce plan n’est pas bon. Tu réalise qu’on ne cherche pas vraiment à comprendre la situation et qu’on préfère résoudre le soi disant problème de communication en t’envoyant là bas. Ce refus de partir est mal pris. Tu t’en étonnes, car au fond, on ne t’a jamais vraiment expliqué pourquoi on t’envoyait là bas. A bien chercher, tu es certain de ne jamais avoir reçu d’ordre de mission. Les collaborateurs sont évalués tous les ans par leurs supérieurs et cette fois, ton bilan est très mauvais. La liste des reproches est longue. Tu décide de te défendre et de revoir chaque point. Malheureusement, il est impossible de rencontrer et de discuter avec la personne qui a souligné ces manquements. On t’accuse d’avoir fais échouer la collaboration avec les collègues étrangers. Cela te met en rage, pour la première fois depuis le début de ta carrière. Tu as bien tout essayé avec les étrangers, mais ils n’étaient pas prêts à collaborer. Ils ne savaient pas où ils allaient. Tu es très amer suite à cet évènement. Tu es plus gêné par l’absence totale de discussion que par l’évènement en lui-même. Tu décris cet évènement autour de toi comme une injustice. Tu es très déçu et tu commence à douter de ta position et du bon fondement de l’organisation du groupe. Cela ne te quittera plus jusqu’à ton départ. Cela va empirer même. Le groupe est au minimum de son effectif depuis quelques mois. Le lieu de travail est devenu très silencieux. Suite à cette collaboration avec l’étranger, on te confie quelques tâches minimes que tu accompli sans trop d’inspiration. Beaucoup de travaux sont demandés, et pratiquement tous sont abandonnés en cours de route. Parfois, il t’arrive de terminer une tâche et de n’avoir absolument aucun retour. Tu t’amuse à penser que tout ça est monté pour nous occuper. Mais ce n’est évidemment pas le cas. Tes voisins de bureaux sont un peu tristes en ce moment. Tout le monde donne l’impression de tourner en rond en silence. Tu aperçois quelques discussions derrière les vitres, des discussions qui ont l’air importantes, mais tu n’en sauras jamais la teneur. Pendant de long mois, le groupe est en errance. Le groupe rétrécit encore un peu. Dans les nouveaux locaux, il y a maintenant beaucoup d’espace entre les bureaux. Un projet est lancé et c’est le grand réveil. Tu espère que ce projet, celui là, aboutira. Pas comme tous les projets sur lesquels tu travailles depuis un an. Ta motivation reprend très rapidement. Tu es au cœur de ta spécialité et tu fais un plaisir de chiader ton travail. Tu te surpasse réellement, tellement, qu’une demie douzaine de personnes suivent tes directions. Malheureusement, après avoir été achevé et présenté, ce projet est abandonné. Pendant de long mois, on ne va plus rien te demander officiellement. Le groupe n’est plus organisé. Les éléments sont dispersés. Tu te rapproche d’un groupe de travail. On ne t’a rien demandé officiellement, mais tu décides de les rejoindre. Tu as bien changé depuis le premier jour. Tu cherches maintenant à te faire plaisir, tu évites les tâches ingrates. Malheureusement, elles sont nombreuses. Tu réussi néanmoins à travailler efficacement et tu confie en « sous marin » des solutions à tes collègues. Ces derniers apprécient tes recherches, ils les utilisent. (à suivre)

le meilleur clip du monde sur la meilleure chanson du monde

ah oui, c'est beau

NOUS Y TENONS BEAUCOUP - FOI PLUS JAMAIS

Ahem

J'achète

WOMEN ARE HEROES

TRAILER " WOMEN ARE HEROES" from SOCIAL ANIMALS on Vimeo.


thx voodoovillage

lundi 8 novembre 2010

jeudi 4 novembre 2010

domestic freak out


Tous les possesseurs de webcam ou autre Dsi ont tous, à un moment ou un autre, rigolé sur les déformations de leurs tronches...
Par contre, peu sont ceux qui ont mis leur franche rigolade en ligne...
Mais que faisions nous avant l'apparition d'internet?

sudden fright


Curieusement, elle me rappelle une ex.

scratch #2


Avec mon animal, c'est un peu ça en ce moment.

mercredi 3 novembre 2010

the Jaco's dance


PS: un grand merci à la médiathèque de Bois Colombes...

Tame Impala - lucidity

Tone tank - king of surf guitar rap

scratching #1

Tu veux être écrivain? c'est ça?

by Charles Bukowski

if it doesn’t come bursting out of you
in spite of everything,
don’t do it.
unless it comes unasked out of your
heart and your mind and your mouth
and your gut,
don’t do it.
if you have to sit for hours
staring at your computer screen
or hunched over your
typewriter
searching for words,
don’t do it.
if you’re doing it for money or
fame,
don’t do it.
if you’re doing it because you want
women in your bed,
don’t do it.
if you have to sit there and
rewrite it again and again,
don’t do it.
if it’s hard work just thinking about doing it,
don’t do it.
if you’re trying to write like somebody
else,
forget about it.


if you have to wait for it to roar out of
you,
then wait patiently.
if it never does roar out of you,
do something else.

if you first have to read it to your wife
or your girlfriend or your boyfriend
or your parents or to anybody at all,
you’re not ready.

don’t be like so many writers,
don’t be like so many thousands of
people who call themselves writers,
don’t be dull and boring and
pretentious, don’t be consumed with self-
love.
the libraries of the world have
yawned themselves to
sleep
over your kind.
don’t add to that.
don’t do it.
unless it comes out of
your soul like a rocket,
unless being still would
drive you to madness or
suicide or murder,
don’t do it.
unless the sun inside you is
burning your gut,
don’t do it.

when it is truly time,
and if you have been chosen,
it will do it by
itself and it will keep on doing it
until you die or it dies in you.

there is no other way.

and there never was.