lundi 12 mai 2008
a senseless gentleman
Un an plus tôt le chat disparaît, il réapparait avant hier soir, le lendemain matin le beurre fondu coule sur la terrasse pendant qu'on a le dos tourné, c'est une rivière luisante, pardon mais nous sommes affairés à l'intérieur, l'énorme chien lèche avec frénésie la rivière de beurre, l'histoire ne nous dit pas s'il est pris d'un violent haut le coeur l'après midi, on oublie, mais la trace reste, même après deux averses, de l'autre côté deux petites têtes dépassent du balcon d'en face, toi, tu me donne vraiment des hauts le coeur, un jour c'est lard, un jour c'est cochon, François premier n'aura jamais eu aussi raison, are you experienced?, la vie en motorbremsen, c'est mon credo, traquenard lacustre cousu de fil blanc, les étoiles me quittent, je perds le nord, je disjoncte, j'interromps, je canalise, j'arrondis, je calme, je passe, j'exploserais, je m'en mords les dents, un an plus tôt, il avait disparu donc, avec un autre, ce soir je reste chez oim, et oit chez oit, tant mieux, hier soir, les odeurs indiennes me sont revenues, code couleur transmission rétinienne, réception olfactive 5 sur 5, je roule comme un crétin, j'en fais un produit même, ou plutôt une bouteille à la mer, sauf que là, la terre n'est pas ronde, Portnoy à la rescousse, je suis déçu, les coeurs sans oxygène sont constatés, les échanges sont étranges, l'équilibre ne se trouve pas, du moins pour moi, nage en eaux troubles, azymuth azymuthé, Ornicar sans nord ni carte, ce soir je jète l'éponge.
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