lundi 15 septembre 2008

You have gold in your hands

Fais toi refouler avec plaisir d'une plage pop, fais toi refouler comme la reine du mimosa, parles en autour de toi, plaisir tiède sans saveur d'un côté, assaisonne ton mollusque géant, découpe le léviathan en morceaux de belle taille, fais le cuire par envie, n'aies pas peur, le temps te dira la solution, surveille le toutefois, avec Amour, pour l'Amour de toi, des autres aussi, peu de chances de le louper alors, et puis, pose toi un instant, non, pas la clope, pas maintenant, avant une odeur de bois, un ébéniste accueillant, le coeur léger dans l'atelier, mission FONGECIF, azimuth nouveau, qu'elle est belle dans ton lit, celle qu'on appelle chérie, je découvre que les épices ont pris possession de la chair, je jette la poudre et manque de tomber par la fenêtre, je rempli mon midi production center, de hi, de clac, de ho et d'impacts avant de recomposer la recette qui sera rendue publique, hier couvert, aujourd'hui découvert, je dévore le monstre à petites doses, j'en fais mon week end, toi qui venait des mers, tu as été honoré dans les montagnes, ceux que j'aime t'ont goûté, grâce à toi j'ai eu des sourire et des compliments, c'est bon ça, j'en veux encore, du rab de gentillesse, alors toi quand t'enlèves ta casquette, t'as l'air d'un skin, t'es angoissé parce que demain ta petite copine a trente ans, mais tu gères les mille roses et l'unique diamant, ton chat assagi, tu vois, par contre on viendra troubler la quiétude du couple, dans l'air une odeur de relents de radis noirs, difficile de tenir un discours sans évacuer le souvenir du peu piquant radis, un peu d'effort, tu vois, c'est pas compliqué, je suis collé, je sais que j'ai raison, tu ne m'as pas contredis aujourd'hui, on s'encourage, on se rapproche, on revit, on existe, toi quand t'enlève ta casquette de breton, tu ressembles à Popeck, c'est vrai, toi, par contre, arrête de me parler de sébastien tellier à chaque fois que je te vois, et encore moins de Houellebecq, bienvenu dans le panier à crabes, ça sent pas le radis, mais le renfermé ici, nous faisons acte de présence, dégustant un grog au comptoir, fred tu m'a l'air épuisé, je viens gratis si tu veux, mais je VEUX mon six rivières, t'entends, le maitre bois a encore toutes ses phallanges, et ses élèves ont le sourire et la sérénité dans le ventre, comme celui que je respire, que je caresse, tu m'inspires la paresse,la bonne, tu décuple mon énergie, une, deux, trois, quatre personnes m'ont éclairé, un chemin à suivre est là devant moi, relax, détends toi, on ira tous là-haut, le cinq du mois prochain, c'est l'inconnu, combien prennent le large? un peu plus chaque jour, dans un an, un an, un nouveau commencement, l'indépendance par les mains, tout est dans les mains, tu as de l'or dans les mains, et toi aussi, tu le sais...

bande son "Roadkill" de pUKE ELLINGTON

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