vendredi 21 mars 2008

aujourd'hui de la neige en abondance

par contre...tous les gens dans la rue, sous la neige, ont la figure crispée

mercredi 19 mars 2008

Day frame #1

De la lote, du saumon, du cabillaud, qu'importe, tu ressortiras à poil de la boutique, et le pain n'est même pas bon, les ordures s'amassent, et les passants s'amusent à smasher les débris, à lancer des télés sur le pare choc mais seulement dans mes rêves, on développe une névrose collective, les esprits s'échauffent, il est difficile de dire la vérité à quelqu'un qui prend la mouche très rapidement, trève, non mais t'aurais pu passer le balai et l'aspirateur, mon chez moi respire, quelques instants de répits, la crasse s'accumule ailleurs, là où on ne la voit pas d'ailleurs, tout ce qui est horizontal est touché, bob dylan en sourdine alors que les nouvelles arrivent, week end à l'horizontal, pour se taper la barre verticale en début de semaine, mid-week jam et Frank va partir, conférence en prévision, je révise mon français, sors les phrases chocs, développe mes épaules, la fin de semaine sera festive ou ne sera pas, ça dépends de toi, des autres, des étoiles aussi, même si je suis le seul à le croire, passage éclair mais remarqué d'un équipe anglaise dans ses petits souliers, leurs chemises plus blanches, mieux repassées que les notres, et ce, malgré le jetlag, on en a perdu notre français, relégués à l'état de bouffonnerie qui ne m'étonne qu'à moitié, je juge a tes yeux rapprochés sur ton visage, que tu sais ce que tu veux, mais en face, les épaules ravinées ne peuvent stopper le flux, l'armée en déroute, c'est la débandade et la dernière gaule restante tient le drapeau, portée par ses anciens généraux, mais l'éclat du combat a quitté son oeil, il se tourne à présent vers les champs qu'il connaît bien, maintenant armé, il n'est pas intouchable, juste respecté, c'est le retour à la normale, mais juste pour un seul d'entre eux, après une année de siège, le contingent après s'être déplumé, ne comprends pas que cela ne sert à rien de garder les dernières plumes, et que tout doit disparaître, nous sommes les organes d'un corps dont la tête est malade, comment nos corps peuvent-ils s'épouser aussi bien à chaque fois? c'est tout le temps vérifié, mon tarin dans tes cheveux, tu aimes me provoquer le hoquet, je me culpabilise pour la bretagne, l'arrangement c'est fait au sommet, c'est la course aux impôts impayés, je demande une pause, tu me calme d'un mot, d'un geste, le repos de l'âme, je l'inviterais bien tous les jours, on discuterait sur un fauteuil rouge.

surprise


mardi 18 mars 2008

Le clip ultime



comment Snoop réinvente la classe...

vendredi 14 mars 2008

Roadkill #1

The road seems endless, fear left behind, all goes ahead, as far as possible, negative thoughts cannot get a grip on my chest, walk, run, walk, run, individually it is better, farer all along the way, each milestones can stop everything, but I am not looking at them, even the one that saw you growing, I cherish them though, no picture needed, copy them on the hard drive, drive theme as long as you can, they will follow you anyway, the road is empty, the road is full, that's the first road, that's the last road, how many road kill did I saw? I can be a roadkill actor too, everyone can be, dead on the tarmac, alive behind the engine, yellow line, white line, dots and arrows, blood tracks and gun shot on panels, write on the road, there will be always a time when you can quit it and stop, but for now, the road is endless.

aujourd'hui

Annecy sex and sun

we were about to go to the lake when daddy took a photo


en écoute

internet c'est fantastique
mais des fois, on ne sait plus quoi aller chercher
internet nouveau terrain d'angoisses alors

sauf quand on ouvre une fenêtre

je vous en ouvre une?

allez

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=92097317

je vous présente ARP

sooner or later one of us must know

le printemps avant l'heure, l'arrivée en avance, le studio vide, ouverture de dialogue, négociation, plans sur la comête, j'ai encore perdu au memory, l'adversaire était de taille, gestion logistique de patrimoine sonore, couscous en sachet loupé, cuisse de poulet insipide, la nuit a été douce avec toi, mais que s'est-il passé? je sens le café, promesse d'un jeu relationnel, on est au dessus des toits, derrière la chaîne de montagne, l'Angleterre s'éloigne progressivement, on comptabilise des ressources, l'élement motivateur est encore absent, à la fin de l'année c'est plié? non, ça ne doit pas arriver, Marcel Roncayolo, Kevin Lynch, Rem Koolhaas, Pascal Müller, joignez vous à moi, on a du pain sur la planche, et ce pain peut moisir très vite, il y a comme un air de new morning,
the man in me will do, nearly any task,
but as for compensation, there's a little he would ask
les écrous vissés à la monture sont rouillés, that rusty old rust, les fines particules oxydées se répendent dans l'air comme du poison, c'est de l'air nauséabond que l'on respire, il serait temps qu'on ouvre la fenêtre.

jeudi 13 mars 2008

blog no blog

éclaircie matinale, surveille du coin de l'oeil le combiné téléphonique, la vibration, négociation engagée, double sandwich avalé, afro market je m'arrête, je n'irais probablement pas à Lyon, beaucoup de messages ce midi, les stores sont en matière plastique perforée de millions de petits trous, Anne a pleuré et a quitté la salle, on quitte l'âge de pierre et il y en a que ça gène, on n'est pas des artistes, juste des exécutants, deux ou trois d'entre eux s'en sont aperçu cette après midi, toi tu m'as dit que j'étais un comédien, au début je n'ai pas entendu, pourquoi? parce que je ments? je ne ments pas pour les choses importantes, douce torpeur bureaucrate, et tu te crois artiste? il faut se ré-a-li-ser, j'en place une incognito et le type coupe court à la conversation, ça tourne en rond, j'ai pas envie d'aller à Lyon, hier soir une basse et une batterie, des films d'horreur, un message répondeur anonyme, de l'accentuation rythmique, décrochage de cerveau, que je laisse dans la housse, que je récupère après, que j'ai du mal à remonter avant le lendemain, que j'ai pas envie de remonter en fait, toi, t'as passé du temps en Afrique, toi tu me rappelle l'odeur de ma grand mère, c'est quoi cette odeur de poivre? je m'égare...
bonjour
je suis Olivier Azémar